STUTTGART
Bert Grabsch s'est retiré sous la tente. Il est dans la position du régent, il comble la vacance du pouvoir. Pour l'instant, après une cinquantaine de coureurs, il est le plus rapide, il est le roi du chrono. Mais sur l'écran, il voit avec tristesse Fabian Cancellara scier son trône bancal à coups de pédales. Froidement, mécaniquement. Cancellara est en train de faire parler sa puissance et sa classe: rien ni personne ne lui résistera, sur les routes tourmentées de Stuttgart. Bjarn Riis, son directeur sportif à la CSC, dira après l'arrivée que «oui, Cancellara a sa place auprès des pl...