Face à Lausanne, mercredi, Monthey avait touché le fond. Avec les deux mains. Pour descendre plus bas et se cacher de l'ire populaire, il aurait eu besoin d'un marteau-piqueur, d'une excavatrice, de pics et de pelles. Refus catégorique. Au contraire, il décida de se redresser, de se rebeller, d'effacer la honte collée à son front. Il décida de ne pas porter le masque des mauvais jours, des lendemains qui déchantent toujours le même air et la même gueule de bois dont on fait les masques du côté du Lötschental. La révolte sonna. Et les Geneva Devils s'écrasèrent.
L'est pas belle, la vie?
Ce Monthey-là avait de la rage au coeur et au ventre. On le vit, turbo enclenché, dès les premiers échanges qui prirent à froid un adversaire sans doute surpris par tant de fermeté collective et d'efficacité diabolique. «Nous avons fait un match normal. Nous n'étions pas prêts à...