Monthey, que t'arrive-t-il? Il y a peu, tu tutoyais les meilleurs, te battais comme un lion, n'avais peur de personne. Souviens-toi de ce match remarquable contre Nyon ou de cette âpre lutte face à Lugano. Deux rencontres où tu t'étais jeté de toutes tes forces dans la bataille, où tu n'avais jamais baissé les bras. Exemplaire dans l'effort, tu étais.
Hier soir contre Lausanne, pourtant avant-dernier au classement, cette envie et ce coeur avaient disparu en première période. Un laisser-aller qui n'est pas sans rappeler les errances des deux derniers déplacements à Vacallo.
Monthey, où sont donc passés cette rage et cette détermination qui habituellement font ta force? «Je ne sais pas, je n'explique pas un tel début de rencontre. On revient toujours à cette question d'attitude», lâchait dans un long soupir Thibaut Petit, visiblement décontenancé.
Monthey, tu sais pourtant que tu peux faire beaucoup mieux. Tu l'as d'ailleurs montré...