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L'Amérique, un peu, beaucoup, à la folie

La Chine voue une réelle admiration pour les Etats-Unis. Depuis l'émergence du basketteur Yao Ming, géant de 2 m 29, elle a plus que jamais mis le cap à l'ouest.

13 août 2008, 05:03

PÉKIN

Le Chinois est un doux rêveur et son écriture, une suite de pictogrammes tous plus raffinés les uns que les autres, un recueil de poésies. Ici, le Français vit dans le pays de la loi (Fa Guo) et l'Allemand dans celui de la morale (De Guo). La Suisse (Rui Shi), elle, correspond à une notion plus abstraite, sorte de havre de paix et de vertu.

Et puis, il y a l'Amérique, cet eldorado légendaire auquel ne croient plus les Européens, mais un «Mei Guo» (joli pays) qui continue d'alimenter les fantasmes de tout un peuple depuis que, avant même les grands explorateurs portugais et espagnols, Zheng He aurait longé les côtes de l'Asie et franchi un détroit qui deviendra celui de Magellan. «Le Chinois est un homme gentil. Il cherchera toujours à faire plaisir, c'est pourquoi tous les noms qu'il donne sont plutôt flatteurs», explique une étudiante de Pékin....

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