Tony Gugino sort de sa réserve

Une Polo rouge se parque tranquillement devant Grau Electricité. A l'intérieur, un grand gaillard de 2 m 07, avec un large pull vert à l'effigie du BBC Monthey. Capuche relevée, barbe de quelques jours, Tony Gugino s'extirpe plutôt aisément de son véhicule qui paraît miniature. Le sourire est au rendez-vous. "La neige, c'est pour bientôt. Brrr...", lâche-t-il en cette matinée grise et pluvieuse. Direction le bistrot voisin pour une interview au chaud. "Un café s'il vous plaît", lance en français le joueur américain. Deux saisons à Boncourt et quelques mois à Monthey lui ont permis d'assimiler certaines notions de base. Chaque semaine, il peaufine son apprentissage avec les autres mercenaires du club et Lukic. "Je comprends de mieux en mieux le français, mais pour parler, ce n'est pas encore ça. C'est en tout cas plus facile que le bulgare", compare-t-il, en pensant à ses expériences à Yambol et Rilski.

"Tonton"...