GOETEBORG
On joue comme on s'entraîne. La ritournelle sort souvent de la bouche des coaches de sport collectif. Individuellement, et dans un sport pointu comme une lame, le constat n'a ni force de loi ni valeur de pronostic. Hier en fin d'après-midi, Stéphane Lambiel a passé trois quarts d'heure «dans la cave», mot utilisé par le Valaisan pour décrire la surface d'entraînement. Là-dessous, on ne dira pas qu'il a pris de la bouteille par rapport à son énorme potentiel. Si ces minutes de peaufinage devaient servir à augmenter la dose de confiance, le Suisse n'a pas fait d'abus, se heurtant comme souvent au mur du triple axel. Mais on connaît l'oiseau de feu, qui ne prend son véritable envol qu'au grand air de la bataille qui s'engagera cet après-midi. Sur le port de Göteborg plane un albatros...
«On ne peut pas gagner un titre avec le programme court; mais on...