La 12e édition du Zermatt Unplugged a une nouvelle fois réussi son pari. La station était comble, les salles débordaient de monde et le public comme les artistes étaient aux anges de l’expérience vécue au pied du Cervin. Un décor de rêve et des performances exclusives, le plus souvent travaillées pour satisfaire au format acoustique demandé par le festival. La recette n’a rien perdu de sa saveur au fil des ans.
A l’époque du tout numérique, où les sons sont le plus souvent usinés informatiquement avant de se retrouver dans les écouteurs des gens, ce retour à la vérité nue de l’acoustique a quelque chose de résistant et de salvateur. Des artistes de la trempe de Jessie J ou de Boy George ont pleinement joué le jeu, ont déshabillé leurs tubes de leur production et ont été eux-mêmes surpris de la beauté qui s’en dégageait.
Surtout, de midi au bout...