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Roman Signer, une explosion de créativité

Il est l’artiste contemporain suisse le plus connu autour du monde. Son travail poétique, absurde, profond, ses «sculptures de l’instant», sont présentés au Cube de l’Edhéa au TLH-Sierre jusqu’au 3 novembre.

14 oct. 2019, 16:52
Roman Signer, allure sérieuse et regard indéchiffrable, un artiste qui joue avec l’attente, la tension, l’énergie libérée et qui questionne sur l’impermanence des choses.

Au sol, sur le béton brut des Halles Usego, un kayak rouge attaché à une corde en tension. Sous cette corde, une bougie consume les fibres de nylon jusqu’à ce que les énergies se libèrent et que le kayak s’écrase contre le mur du fond de la pièce avec fracas. L’action marquait l’ouverture d’une exposition consacrée à son œuvre au Cube de l’Edhéa au cœur du TLH-Sierre, là où artistes en devenir ou confirmés présentent le fruit de leur créativité. Artiste confirmé, Roman Signer l’est sans équivoque. Révélé à près de 50 ans au monde de l’art, l’Appenzellois est depuis de toutes les biennales d’art contemporain, subjuguant la Documenta de Kassel en 1987 ou représentant la Suisse en 1999 à Venise. Jusqu’à devenir l’une des signatures helvétiques les plus connues à l’échelle mondiale. Certains ont dit de lui qu’il était «le Federer de l’art». Il s’en amuse… «Il gagne beaucoup...

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