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Livres d’ici: la sélection du mois du «Nouvelliste»

Nos suggestions de lecture à la mode valaisanne, avec trois auteurs inspirés. Abigail Seran retourne sur les lieux de l’enfance, Agnès Walpen publie un récit autobiographique et Jean-Yves Gabbud se lance dans un polar haletant.

22 janv. 2021, 20:00
Abigail Seran est de retour avec un roman tout en sensibilité qui replonge son héroïne sur les traces de son enfance.

«D’ici et d’ailleurs», d’Abigail Seran

Récompensée par le Prix de la Société des Ecrivains Valaisans en 2018, Abigail Seran est de retour cet hiver avec un nouveau roman, son quatrième.

Elle propose, chez BSN Press, «D’ici et d’ailleurs», un livre qui explore l’univers familial, à travers le personnage attachant de Léa, une trentenaire contrainte de retourner dans la maison de son enfance, une expérience de trois semaines qui ne manquera pas de raviver des souvenirs et de chambouler son existence.

L’écrivaine montheysanne, dont les ouvrages traitent avec sensibilité de parcours de vie, de choses simples au fil des émotions, se penche ici sur les thèmes comme les générations, la mémoire ou encore la nuance entre réalité, souvenirs et fantasmes.

 

 

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«Nadine, P.-S.: oublie pas de fermer la porte», d’Agnès Walpen

Avec cet ouvrage publié aux Editions de l’Hèbe, Agnès Walpen se fend d’un récit autobiographique abordant le deuil. «J’écris pour évacuer ce qui fait mal à l’intérieur», confie la jeune auteure dont le récit autobiographique «Nadine» vient juste de sortir de presse.

Conçu sous la forme d’un journal intime, le livre alternant dialogues et échanges épistolaires nous confronte à la maladie et à la mort mais sans pathos, avec justesse et un soupçon d’autodérision qui évite les pièges de l’éloge funèbre souvent univoque.  

 

 

«Crimes d’enfant, crimes parfaits», de Jean-Yves Gabbud

Si Jean-Yves Gabbud n’en est pas à son premier livre, il fait le grand saut dans le monde de la fiction en publiant son premier roman, «Crimes d’enfant, crimes parfaits», chez Monographic.

Et si notre collègue se lance dans le genre très prisé actuellement du «polar local», il propose deux axes qui sortent des sentiers battus: l’enquêteur est un certain Jean-Yves, journaliste au «Nouvelliste», élément qui ne manque pas de jeter un certain trouble entre réalité et fiction.

D’autre part, Christian, le tueur présumé n’est pas un meurtrier commun, puisqu’il avoue avoir commis des crimes alors qu’il n’était qu’un enfant.

Un thriller haletant et parfois déroutant…

 


 

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