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Les chouettes du Valais mènent une vie en dent de scie

Réchauffement climatique, mesures de revitalisation de leurs habitats, variations interannuelles de proies peuvent expliquer les pics et reflux des populations de chouettes et hiboux en Valais.

14 déc. 2018, 08:00
La chevêchette, la plus petite d’entre toutes les chouettes, n’est pas menacée en Valais.

C’est un univers secret et mystérieux qui s’ouvre à nous. Un monde d’ailes silencieuses dans la nuit. Observer ces prédateurs nocturnes si mimétiques dans leur environnementrelève toutefois du pari. Qui a son prix. La patience. Contrairement à d’autres régions, les rapaces nocturnes valaisans les plus courants sont relativement peu suivis, les études réalisées par l’Université de Berne et la Station ornithologique suisse focalisant davantage leur attention sur les plus menacés.

Par le passé, chouettes et hiboux ont payé un lourd tribut auxhommes. Clouées aux portes de granges, les chouettes effraies étaient censées «faire fuir le malin». Et plus récemment, alors que ces croyances ne subsistent plus, l’une ou l’autre espèce est encore victime de pratiques agricoles trop intensives, des lignes à moyenne et basse tension, d’un trafic ferroviaire et automobile à haut risque. Bien que ces magnifiques oiseaux bénéficient aujourd’hui d’un joli capital sympathie, le destin de certains d’entre eux...

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