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Les bons plans de la rédaction culturelle du "Nouvelliste"

Le retour au pays d'une révélation pop, une star des cuivres balkaniques, un festival qui fleure bon les sixties, un talent musical éclate à la lumière sur grand écran... La fin de semaine sera musicale ou ne sera pas.

07 nov. 2019, 05:30
Oh Mu, révélation francophone originaire de la région de Martigny.

Samedi 9 novembre: Oh Mu et Les Louanges au Port Franc de Sion

 

 

Estelle Marchi, alias Oh Mu, a percé à Paris, où elle vit depuis quelques années après avoir fait des études d’illustratrice à Bruxelles, décrochant des articles dans la presse spécialisée française, les «Inrocks» en tête. Et pourtant, la chanteuse est originaire de la région de Martigny. Une région où elle se sentait à l’étroit créativement avant de réellement se trouver dans les capitales européennes. Ce samedi, elle fera son retour enValais au Port Franc avec plusieurs EP’s très remarqués dans ses bagages. Et elle sera accompagnée par les Les Louanges, projet du canadien Vincent Roberge qui mélange musique  éclectique lo-fi, jazz et indie pop. Une soirée qui promet son lot de découverte et de moments suspendus.

Ouverture des portes 20h30. www.leportfranc.ch

 

Samedi 9 novembre: Marko Markovic Brass Band à la Ferme-Asile de Sion

 

 

C’est une tradition qui se transmet de père en fils. Et une musique qui coule dans les veines et ne s’apprend qu’en y sacrifiant toute son âme. Cette tradition de musique de cuivres balkaniques, Marko Markovic l’a héritée en droite ligne de son père Boban, immense musicien du style, roi de la trompette, dont la fanfare emblématique a participé aux bandes originales et au succès des films d’Emir Kusturica.

Marko, son fils, a fondé dans son sillage le Marko Markovic Brass Band, en amenant à la tradition des influences nouvelles et des apports de jazz, de gypsy-reggae, de rythmes latinos ou de sons plus dancefloor pour une touche plus contemporaine. L’ensemble a collaboré avec Emir Kusturica et Goran Bregovic, bien sûr, ainsi qu’avec DJ Shantel, Ivo Papazov et d’autres grands noms de la musique de l’est. 

Ce concert de samedi à la Ferme-Asile aura lieu dans le cadre de la Nuit des Musées valaisans et marque également la reprise d’une programmation musicale relevée, entre musiques du monde et jazz de pointe.

Infos pratiques

Samedi 9 novembre dès 20h30 dans la Grange de la Ferme-Asile. Réservations: 027 203 21 11 ou sur www.ferme-asile.ch

 

Samedi 9 novembre: le Komalepok festival à Savièse

 

 

Ok, les millenials les plus fraîchement débarqués n’auront sans pas encore vu la scène de «Retour vers le futur» où Marty McFly empoigne une Gibson ES345 pour balancer le riff de «Johnny B. Goode», inspirer Chuck Berry et ainsi faire naître le rock’n’roll. Pour la justesse de la petite histoire, ledit modèle de guitare n’était pas encore sorti des usines du fabriquant en 1955 quand la scène est sensée se dérouler. Elle n’arrivera sur le marché que trois ans plus tard. Dans tes dents, Robert Zemeckis.

Tout ça pour dire qu’à la salle des fêtes de Savièse ce samedi soir, il y aura dans l’air un petit quelque chose de cette furie électrique naissante avec la deuxième édition du festival Komalepok, qui avait surpris son monde l’an passé en faisant salle comble et en causant une pénurie de brillantine sur le territoire valaisan.

Rebelote cette année, donc, avec au programme du beau linge. La jeune Mia, 16 ans, se produira en «one girl band», une voix, une guitare, une grosse caisse jouée au pied. Bluffant. Puis, ce sera le tour du Cosa Nostra Jazz Band et de ses senteurs de la Nouvelle Orléans et du groupe rockabilly suisse alémanique The JB Ramblers. La fin de soirée sera explosive avec les toujours excellent Coconut Kings qui ne se contenteront pas seulement de dynamiter la salle. Ils la feront danser version DJset après leur concert également. Dès 19h.

 

Samedi 9 novembre: Julien Pouget sur grand écran à Martigny

 

 

Il avait énormément composé, enregistré pour les autres, notamment en se chargeant de l’habillage musical des films du réalisateur Gaël Métroz. Mais dans une ombre relative, Julien Pouget écrivait des chansons profondes et personnelles. Le multi-instrumentiste explique encore que suite à une douloureuse séparation en 2008, le besoin de coucher sur papier, puis de souffler ou crier au micro les doutes, les peines insondables et les joies soudaines s’est fait plus impérieux que jamais. Et qu’est né ainsi un répertoire qui ne demandait qu’à vivre, qu’à voir la lumière du jour. Mais voilà, une dizaine d’années après cette impulsion créative, le monde de la musique a muté et le format album a perdu de son sens. Que faire dès lors? Imaginer un objet différent, intriguant. C’est donc en studio - à Artefax à Lausanne avec l’ingénieur du son Bernard Amaudruz - que huit chansons ont été à la fois enregistrées en live, et filmées dans leur exécution par Gaël Métroz. Dans le film, apparaissent également des séquences de discussions animées avec Pascal Auberson, qui fut décisif dans le processus, poussant Julien Pouget à aller au bout de son projet. Un album, «Live à Artefax» vivra donc, ainsi que ce film, qui sera projeté en avant-première ce samedi au cinéma Corso à 10h30, suivi d’une discussion, puis d’un apéritif à la Fondation Gianadda.

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