Soulagé. C’est le sentiment de Léonard Gianadda après avoir créé une troisième fondation, qui porte son nom, et sera destinée à poursuivre son mécénat qui dure depuis quarante ans. «Après avoir doté généreusement mes fils, j’ai donné toute ma fortune, mes immeubles, mes appartements, mes terrains, etc. J’ai juste gardé deux œuvres, pour l’instant: un tableau de Marc Chagall donné par sa fille et un autre de Schiele», confie le philanthrope italo-valaisan qui a signé l’acte de la nouvelle fondation le 23 août dernier, jour de ses 84 ans. Tout un symbole pour une étape de dépouillement le conduisant à l’essentiel. Un moyen de régler toutes ses affaires avant son départ vers l’ailleurs. «Je suis à l’heure des mises en ordre. Je suis tranquille, car cette fondation permettra aux actions d’aide de perdurer après moi.»
«Beaucoup d’argent» à disposition
S’il ne veut pas articuler de chiffres, le mécène martignerain note...