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Le Michelin 2020 honore deux nouveaux restaurants en Valais

Le 42 à Champéry et La Table d’Adrien à Verbier décrochent cette année le macaron tant convoité. Au total, le Valais compte désormais onze restaurants une étoile Michelin. Seul Didier de Courten à Sierre en a deux.

25 févr. 2020, 16:00
A Lugano où s'est déroulée la cérémonie des remises de distinction, Antoine Gonnet et Amandine Pivaut du 42 à Champéry posent avec bonheur pour la photo officielle.

C’est à Lugano, devant 400 invités, que le Michelin a dévoilé lundi sa cuvée helvétique 2020.

Une étoile Michelin, c’est un peu le nirvana pour une cheffe ou un chef de cuisine. Avec l’arrivée du 42 à Champéry et de la Table d’Adrien à Verbier, le Valais compte désormais onze maisons auréolées d’un macaron Michelin. Un seul restaurant, celui de Didier de Courten à Sierre, peut s’enorgueillir de figurer parmi la vingtaine de deux étoiles de notre pays.

La jeune Marie Robert, du Café Suisse à Bex, s’est vue décerner le Michelin Young Chef Award 2020. Tandis qu’Andreas Caminada, du Schloss Schauenstein à Fürstenau (GR), reçoit cette année le Michelin Mentor Award.

La jeunesse à l’honneur

Au 42 à Champéry, c’est Antoine Gonnet qui est aux fourneaux, tandis qu’Amandine Pivaut gère le service et la carte des vins. Lui a 30 ans, elle 27. Leur jeunesse leur confère de l’audace, leur talent les fait grimper allègrement les marches du succès. Antoine Gonnet aime la cuisine. «La vraie», dit celui qui a choisi de travailler les bases classiques de la cuisine française, tout en y apportant sa touche personnelle. «Je cuisine des produits de saison, suisses quand il y en a. Son plat phare, la coquille Saint-Jacques. «J’en sers deux versions à déguster en parallèle. Un carpaccio agrémenté de sorbet yuzu et une pièce juste snackée et sa garniture Gremolata.»

De son côté, Amandine Pivaut étoffe la carte des vins petit à petit. «Je vais profiter des prochaines Glorieuses pour déguster de nouveaux encaveurs», se réjouit-elle.

«Une adresse qui a les moyens de ses ambitions», assure le Michelin.

Une Table d’Adrien aux saveurs transalpines

La cuisine «transalpine goûteuse et inventive» de Stefano Lombardi a également séduit le guide rouge. Originaire des Pouilles – ce qui nous vaut des pâtes divines –, le chef de La Table d’Adrien à Verbier veille sur le choix des produits et marie avec bonheur ses origines transalpines au terroir valaisan, le tout saupoudré de savoir-faire lié à la haute gastronomie française.

A l’Hostellerie du Pas de l’Ours à Crans, Franck Reynaud a décroché son premier macaron il y a quelques années déjà. A ses yeux, «Avoir un macaron Michelin vous donne une aura internationale. Et ça fait toujours plaisir car c’est une reconnaissance pour tout votre team. Bien sûr, cela augmente aussi un peu la fréquentation de votre restaurant. Mais au niveau national, l’impact est moins important que de gagner un point au Gault&Millau, guide qui a plus de retombées médiatiques en Suisse.»
 

En savoir plus : Découvrez le palmarès du guide Michelin 2020

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