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La playlist d’Agathe et Jeff: 8 chansons pour démarrer 2020 en beauté

«Le Nouvelliste» partage ses découvertes musicales à travers ses playlists Spotify. Les deux spécialistes maison, Jeff Albelda et Agathe Seppey, vous présentent leurs coups de cœur.

15 janv. 2020, 20:00
Agathe Seppey et Jean-François Albelda, journalistes, musiciens et mélomanes.

Sabine Papilloud/Le Nouvelliste

Janvier. Il y a ceux qui ont choisi de ne pas picoler durant tout un mois. Ceux qui se promettent de se calmer sur les chocolats. Ceux qui viennent de se faire un abo au fitness «parce que là ça va plus». Et ceux qui se promettent de quitter plus tôt les bras de Netflix pour passer plus de temps dans ceux de Morphée.

Avec Jeff, on ne fait partie d’aucune de ces catégories de personnes. Non, en ce début d’année, il n’y a qu’une seule résolution qu’on se promet de tenir. Pour nous, mais surtout pour vous. Celle de vous faire découvrir chaque mois des sons nouveaux, étonnants, apaisants, boostants, ténébreux, criants, cotonneux. Peu importe s’ils sont pointus ou pas, trendys ou pas, récents ou pas. Tant qu’ils peuvent vous toucher. 

Posons donc les bases d’une année que l’on vous souhaite monstre cool, avec une première playlist qui l’est tout autant. Place à des morceaux qui vous feront vous lever du pied droit ou vous relèveront fissa en cas de chute de moral ou de ski. 

Les perles d’Agathe «Histoire de voir le verre à moitié plein»

The Blaze feat. Octavian – «Somewhere»

Ça faisait plus d’un an qu’ils n’avaient plus rien sorti. Avec «Somewhere», les cousins de The Blaze font plaisir. Il y a de l’intensité, de la mélancolie douce amère, des beats qui appellent notre petit corps à se bouger. Et même si les paroles sont pas vraiment toutes roses – on cause d’amour un peu bancal et de chemins qui mènent nulle part – ça fait vraiment du bien.  
 


Bombay Bicycle Club – «I Can Hardly Speak»

Une autre pépite tout juste sortie du four. Un autre come-back qui s’annonce lumineux. Après une longue parenthèse de cinq ans, les British lèveront ce vendredi le voile sur leur nouvel album «Everything Else Has Gone Wrong». Indie pop, pêchu, savoureux, ingénieux et charmeur, «I Can Hardly Speak» vous fichera un coup de fouet tout frais et très agréable.
 


Say Hi – «When I Think About You»

Il a ce «je ne sais quoi» qui draine des couleurs et une frénésie confortable. Ce titre de l’Américain Say Hi – Eric Elbogen à la ville – passera comme une lettre à la poste à chaque fois que votre entrain quémandera un petit shot d’indie rock. Efficace, groovy, sans prise de tête. Vous m’en donnerez des nouvelles. 
 


L’Impératrice – «Le départ» (version acoustique)

Vous êtes prêts? Asseyez-vous sur votre nuage et naviguez. Ce voyage enchanteur, mené par l’excellent groupe de cosmic pop français L’Impératrice, sucrera vos sauts du lit et paillettera vos soirées. Un délice dénué de mots mais pas de magie.
 

 

Les perles de Jeff, «Histoire de vider le verre à moitié plein»

Big Thief – «Not»

Si le monde était juste, ce groupe serait le préféré de tout le monde. Originaire de Brooklyn, il vit littéralement sur la route et sort à peu près un album au kilomètre. Et c’est à chaque fois magistral.
 

 

Adrianne Lenker – «Indianna»

Vous entendez comme une ressemblance avec la voix de Big Thief? C’est assez normal. Derrière le micro du groupe se cache Adrianne Lenker qui, sur les kilomètres où Big Thief ne sort pas d’album, enregistre sous son nom propre avec son compagnon guitariste de Big Thief Buck Meek. Et c’est renversant.
 

 

Khuangbin, Leon Bridges – «Texas Sun»

Le trio soul de Houston, frange aux quatre vents, s’associe le temps d’un EP à Leon Bridges, soulman texan dont la voix filerait des frissons à un Kim Jong-un des mauvais jours. Un parfum de désert, le soleil écrasant et des guitares qui filent vers l’horizon. 
 

 

Andy Shauf – «Try Again»

Le songwriter canadien est originaire de la province du Saskatchewan. Et ça, si tu arrives à le caser sur mot compte triple, je te dis pas le carton. Scrabble à part, c’est délicat, hyper frais, enjoué et ça donne juste ce qu’il faut d’îvresse pour arriver au bout du «Dry January». Enfin, pour ceux qui jouent le jeu.
 

 

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