Ils y ont cru jusqu’au bout. Le Parti socialiste valaisan aura attendu les toutes dernières communes avant de s’avouer vaincu, galvanisé par l’espoir, porté par l’élan de ces deux dernières semaines.
«On aura fait ce qu’on a pu», lâche un Mathias Reynard déçu, mais pas abattu. Isolé des sollicitations médiatiques pour un repas en famille, le Saviésan rejoint le stamm socialiste sur le coup des 14 heures.
Le vote de Sion manque à l’appel mais l’écart est trop important. Mathias Reynard le sait, il ne comblera pas son retard. «Dépasser les 40 000 suffrages me donne envie de sortir le champagne, mais les quelques centaines de voix qui manquent nous privent de le boire», résume un candidat qui oscille entre la joie et la frustration.
1370 voix seulement le séparent du siège de sénateur: «rien du tout», commente-t-on aux quatre coins de la Pinte Contheysanne, QG du ticket rose-vert en...