De la piquette. Un truc imbuvable. Un infâme tord-boyaux. Et pire encore. La plupart des commentaires des non-initiés ne sont pas tendres envers le vin du glacier. De quoi agacer Dominique Fornage.
Celui qui a dégusté le plus grand nombre de vins prestigieux au monde – un des rares à avoir bu un des 608 flacons de Romanée-Conti produits en 1945 et dont 1 bouteille fut vendue 558 000 dollars en automne 2018 –, lui qui a orchestré des dégustations pour des têtes couronnées, sélectionné des crus destinés à des ventes aux enchères pour Christie’s, bref, un tout grand expert en vins, craque pour cette spécialité anniviarde qu’il considère comme «un vrai cru d’émotion qu’il ne faut pas laisser disparaître».
Dominique Fornage ne veut pas que le vin du glacier, «un vrai cru d’émotion», disparaisse. © Sedrik Nemeth
Dominique Fornage, Alain Zuber (propriétaire d’un glacier somptueux) et le photographe amateur...