«You may say I’m a dreamer, but I’m not the only one», chantait Lennon dans le refrain de son hymne au rêve collectif «Imagine». Il est vrai que la société telle qu’elle a évolué, productive et marchande, semble préférer la rationalité à l’imaginaire et laisse les errances de l’esprit à l’enfance, comme si devenir adulte impliquait forcément de renoncer à la rêverie.
Jamais en retard d’une utopie, le Palp Festival a décidé, pour sa grande exposition au cœur de Bruson, de trouver et de laisser parler cette part d’enfance chez les habitants, invitant 112 illustratrices et illustrateurs à partager un moment avec eux, chez eux, afin de recueillir «leur» rêve. Celui qu’elle et ils aimeraient voir se réaliser pour leur village.
La rencontre avant tout
A gauche, illustration d’Ange Violent selon le rêve de Jean-Marie Roserens, à droite, dessin de Beemo d’après le rêve de Sonia Garlet, contraste des couleurs...