Thierry Meyer, qu’est-ce que ce drame vous inspire?
C’est terrible. Je suis de tout cœur avec mes collègues sur place et avec les victimes de cette avalanche. On travaille quotidiennement pour que ces avalanches qui arrivent sur les pistes ne surviennent pas. Mais on vit dans un milieu où on ne peut pas tout maîtriser. Parfois la montagne nous joue des tours. En termes de météo, on vit des extrêmes. Début janvier, un bon tiers des Alpes est en degré 5 de danger d’avalanches et le reste est en degré 4. Là, toutes les Alpes sont en degré 2 voire 1 et malgré tout on vit des événements de cette ampleur.
Que s’est-il passé?
C’est évidemment une question de réchauffement. Le soleil a tapé sur ces pentes et il suffisait...