Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Coronavirus: à Saxon, elle offre des tatouages aux femmes touchées par un cancer du sein

Deux fois par mois, Valery Brakes reçoit des Valaisannes touchées par un cancer. Elle leur propose de cacher gratuitement une cicatrice qui les complexe ou de réaliser une aréole.

19 janv. 2021, 17:00
Valeria Freni aime aider son prochain.

Valery Brakes, qui a pour nom officiel Valeria Freni, a teint ses cheveux dans une nuance de rose. Une évidence pour celle qui affirme toujours positiver au quotidien malgré les embûches.

Une couleur qui correspond aussi au cadeau qu’elle offre aux femmes qui ont été touchées par un cancer du sein. «Je voulais commencer l’année 2021 de la meilleure des façons avec un geste d’altruisme», témoigne-t-elle. «En cette période de Covid-19, tout le monde se sent triste et je pense que si chacun fait un petit peu, tout va aller mieux.»

Sans hésiter, elle a ainsi décidé d’offrir un tatouage à celles qui ont subi une mastectomie totale ou partielle. «Je sais que toutes ne peuvent pas le financer et je pense que chacune a le droit de retrouver sa confiance et sa féminité.» Elle a voulu soutenir de nombreuses Valaisannes. «J’accepte deux projets par mois.» Mais pour l’heure, peu de demandes ont été formulées. «Certaines pensent peut-être à tort qu’elles doivent payer quelque chose.»

La semaine dernière, elle a tatoué l’aréole d’une Valaisanne qui a été opérée il y a quelques années. «Elle en avait une mais elle s’était estompée.» Il a fallu travailler le mamelon avec les couleurs pour obtenir un effet 3d. «J’ai été très bien accueillie et je trouve son travail très beau», explique la bénéficiaire. «C’est une super initiative qui redonne le moral.»

Des motifs très différents

Valery Brakes était illustratrice avant d’apprendre l’art du tatouage. Cette Romaine s’est installée en Valais avant d’ouvrir un salon à Saxon. Elle apprécie particulièrement effectuer des recouvrements de tatouages. «J’aime l’idée d’aider, de faire du bien lorsqu’il y a un problème.» Elle montre la photographie d’un portrait qui a disparu derrière un tigre.

C’est avec beaucoup de plaisir qu’elle dissimule également les cicatrices grâce à ses encres. Récemment, elle a réalisé un motif emprunté à l’univers viking pour un homme que les traces d’un accident démoralisaient.

Tous les motifs ou presque sont réalisables. Les traditionnelles fleurs peuvent notamment être remplacées par des créations inspirées de mangas ou de films d’animation. Après un dialogue avec ses clients et la présentation d’un dessin, la tatoueuse se met à l’œuvre avec du matériel à usage unique. La peau devient sa surface de travail pour redonner le sourire.

A lire aussi : Coronavirus: l’EMS Les Trois Sapins roule pour les aînés

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias