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«Ce que j’aime à Vouvry, c’est…»

De Vouvry, bourgade dans laquelle il a officié comme facteur durant quarante ans, Guy Vannay apprécie la diversité et la cohabitation harmonieuse des cultures.

13 nov. 2018, 15:30
Guy Vannay apprécie le cachet de la Grand-Rue, bordée de bâtisses aux couleurs variées.

Guy Vannay y a distribué courrier et factures jusqu’à sa retraite il y a douze ans. Celui qui aurait sans peine pu personnifier le «gentil facteur» d’Henri Dès connaissait alors tous les recoins de Vouvry, localité qui l’a vu grandir même s’il est originaire de Torgon et bourgeois de Vionnaz.

Membre du ski-club et du chœur mixte de l’Amitié, sacristain de secours pour les enterrements, le septuagénaire souligne que le lieu a bien changé, passant de 1200 habitants durant son enfance à 4000 aujourd’hui.

Ce qui fait la richesse du village?

La diversité et la multiculturalité de sa population, avec ses nombreuses nationalités. Les rencontres et les animations ponctuelles mises sur pied par les commissions culturelle et  interculturelle ont favorisé leur intégration et la cohabitation s’avère assez  harmonieuse. Chacun y met du sien. 

Une curiosité ou un lieu que vous aimez faire découvrir?

Je citerais le château de la Porte-du-Scex, même si le musée est fermé. Construite vers 1810-1820, l’église Saint-Hippolyte vaut aussi le détour.

Et un passage à l’Espace culturel s’impose lors des expositions. Il se trouve dans la Grand-Rue, qui a un certain cachet avec ses bâtisses aux couleurs diverses. Elle constitue la colonne vertébrale du village, construite le long de la meunière qui fournissait autrefois l’énergie à la fabrique de cartons, la scierie, le moulin à huile…

Le bistrot dans lequel vous vous rendez à l’heure de l’apéro?

Sans hésitation, l’Auberge. Martial (ndlr. Braendle) est un ami de longue date et avec les habitués, nous partageons l’apéro de 17 heures, un moment de détente pour lui entre les services de midi et du soir.

Comme certains disent, c’est presque mon deuxième bureau (rires)! J’ai été soulagé d’apprendre que l’établissement va subsister, même si Martial a vendu le bâtiment. 

Un lieu pour vous ressourcer?

J’aime me rendre au Chalet de la spéléo, club dont je suis membre fondateur. Il est situé en l’Au, sur les hauts de Taney.

Passionné de randonnées à pied ou à skis, j’aime aussi parcourir nos alpages et jeter un œil sur tous ces chalets qui ont été rénovés par les Témoins du passé, en hommage aux anciens qui les avaient construits. 

La manifestation qui vous plaît?

La Fête-Dieu me tient à cœur, même si ce n’est pas une manifestation à proprement parler. J’ai participé à plus de 50 parades et ce sont toujours des moments pleins d’émotion, de partage et de rencontres. Le village est embelli, la population se rassemble et les Tzino de l’extérieur reviennent. On se remémore des souvenirs.

Ce qui devrait évoluer?

Je regrette les incivilités qui sont le fait de certains jeunes. J’aimerais un peu plus de tolérance et surtout de respect, aussi bien vis-à-vis des personnes que des infrastructures mises à notre disposition par la commune.
 

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