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«Ce que j’aime à Sarreyer, c’est…»

Sarreyer est un havre de paix au cœur du Val de Bagnes. Marc-André May y est né, y a grandi, y est domicilié et y pratique sa passion, le théâtre.

16 oct. 2018, 15:30
Marc-André May apprécie la tranquillité et le cachet de son cher village de Sarreyer.

Domicilié à Sarreyer/Bagnes où il est né il y a 59 ans, Marc-André May apprécie la quiétude des lieux. Grand amateur de théâtre, il est membre de la troupe du Moulin, la plus ancienne en activité dans le Valais romand, depuis plus de quinze ans. En avril prochain, il sera à nouveau sur la scène pour une nouvelle aventure sous la conduite de son frère Jean-Michel, le metteur en scène de la troupe.
 
Qu’est-ce qui fait la richesse de votre village?
La partie centrale du village où je suis né est classée au patrimoine suisse et donc protégée comme il se doit avec ses rues et ses fontaines pittoresques. Un vrai havre de paix où il fait bon se promener à l’ombre des mazots et des granges séculaires.

Une curiosité architecturale ou un endroit pittoresque que vous aimez faire découvrir?
Le moulin de Sarreyer, lieu emblématique de visite, abrite trois systèmes alimentés par une même roue à aubes, à savoir: une scierie, un broyeur de fruits et un moulin à grains. Il y a aussi le chemin du pain qui serpente dans les rues du village. Il permet de mieux comprendre une activité ancestrale qui nous tient vraiment à cœur.

Le bistrot dans lequel vous aimez vous rendre à l’heure de l’apéritif?
Je n’ai pas le choix, car il n’y en a qu’un, le café du Mt-Fort, un lieu chargé d’histoire personnelle puisque j’y suis né à la période où mes parents tenaient l’établissement. J’ai grandi au contact des anciens du village, ce qui m’a notamment permis d’apprendre le patois.

Un lieu où vous appréciez de vous ressourcer?
Les mayens de Sarreyer qui regorgent de vieilles bâtisses et de granges transformées avec, pour la plupart, un fort bon goût et de solides traditions. On peut s’y promener ou même s’y entraîner en course à pied notamment même si, parfois, la cohabitation avec les cyclistes «de descentes» est difficile!

La manifestation qui vous séduit?
La St-André est notre fête patronale qui se déroule à fin novembre sous la responsabilité de la jeunesse villageoise. Elle permet de rassembler les gens de tous horizons, mais surtout bon nombre d’anciens Sarreyens qui ont émigré sous d’autres cieux. On peut parler d’une tradition solidement ancrée dans le patrimoine de notre village de moins de 180 habitants.

Ce que vous aimeriez voir évoluer, aboutir dans votre commune?
La commune de Bagnes a de gros défis à relever. Hormis la future probable fusion avec la commune de Vollèges, il y aurait beaucoup à faire. Mais je mets en priorité le maintien des espaces naturels vierges qui font le bonheur de milliers de promeneurs.

 

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