Le festival, déployé sur dix dates, s’intitule résURGENCE CLASSIQUE. Le jeu de mots comme les majuscules ont leur importance. Car pour les quatre musiciennes professionnelles du bassin sédunois à la base de l’initiative, il est temps de faire du bruit pour alerter quant à la situation vécue par les artistes du secteur, alumni de la HEMU, professeurs au Conservatoire cantonal ou concertistes. «Tout est encore très incertain quant à la suite. Des mandats que nous avions sur l’automne sont en train de s’annuler… Il y a urgence de jouer. Mais il y a aussi, pour le public, urgence d’écouter», plaide l’altiste Elise Lehec, directrice artistique de l’ensemble Valéik et l’une des initiatrices aux côtés de la pianiste Stephanie Gurga ainsi que de la violoncelliste Lina Luzzi et de la pianiste et claveciniste Daniela Numico de l’ensemble 7 Sed Unum.
Des violons au pays des amplis
C’est d’ailleurs par...