pascal dupasquier / La Liberté
"Avec lui, il n'y a pas de demi-mesure. Soit ça passe, comme aux Mondiaux et il gagne, soit il commet des fautes et il tombe..." Dans l'aire d'arrivée de Garmisch, en ce vendredi d'entraînement en vue de la descente d'aujourd'hui (11 h 45), Kjetil Jansrud commente la chute, heureusement sans gravité, de Patrick Küng. Derrière de grosses lunettes opaques masquant son regard, le Norvégien force à peine le trait. Lancé sur le ton de la plaisanterie, le propos est certes à prendre au second degré.
Aussi légère soit-elle, chaque boutade recèle pourtant un fond de vérité. Patrick Küng ne prétendra pas le contraire, lui qui s'est présenté devant les journalistes avec un nez décliné aux teintes rouge hémoglobine. "J'ai quelques contusions, deux ou trois bleus, rien de bien grave... Je vais soigner tout ça chez le physio et demain (ndlr: aujourd'hui) , je serai tout...