Traitement cosmétique à charge des séropositifs

Les séropositifs doivent payer de leur poche le produit qui corrige les effets inesthétiques d’une trithérapie prolongée. Le Tribunal fédéral (TF) a donné raison à l’assurance- maladie Swica, en litige avec un quadragénaire genevois.

Infecté par le virus HIV, l’assuré prend depuis des années des antirétroviraux. Suite à ce traitement prolongé, il a développé comme d’autres séropositifs une lipodystrophie secondaire, qui se caractérise notamment par une altération du visage, devenu plus longiligne.


Quatre séances

Pour corriger l’amincissement du tissu adipeux et épaissir le derme, ce quadragénaire avait demandé à son assurance de prendre en charge quatre séances d’injection du produit «New Fill». La Swica avait refusé de payer la facture, d’un coût global de 3660 francs.
En novembre 2007, le Tribunal cantonal des assurances du canton de Genève avait annulé le veto. Il avait rappelé que la jurisprudence reconnaît à certaines conditions la prise en charge d’interventions chirurgicales destinées à...