Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«On n'éradiquera pas le dopage sans l'aide des Etats-Unis»

Dans un entretien exclusif accordé au «Nouvelliste» à la veille de la troisième conférence mondiale antidopage, à Madrid, le Canadien fait le bilan de son action au moment de quitter la présidence de l'AMA (Agence mondiale antidopage) après huit ans d'un combat sans merci.

15 nov. 2007, 05:59
Huit ans de présidence et des dizaines de scandales du dopage plus tard, quel bilan Richard «Dick» Pound tire-t-il de son mandat à la tête de l'AMA?

RICHARD POUND: Que du positif - sans jeu de mot, of course, puisqu'on parle de dopage... Sans refaire l'histoire, rappelle-toi nos débuts. Nous étions tous réunis en congrès à Lausanne, en pleine crise de la corruption, ou «de Salt Lake City», comme vous disiez dans les médias. Et il y avait cette idée de renouveler l'action du CIO dans des domaines clés, comme la lutte antidopage. Le président Samaranch pensait réunir dans cette agence à créer toutes les parties prenantes du sport, de façon paritaire: CIO, fédérations internationales, athlètes, gouvernements... Mais moi, j'ai insisté pour le convaincre qu'il fallait être plus ambitieux et impliquer davantage les Etats. Ma profession d'avocat m'a toujours rendu attentif au fait que sans législations appropriées, aucune bonne cause...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias