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Mieux vaut être riche et bien portant

Une étude de l'Office fédéral de la statistique, publiée mardi, révèle que les plus bas revenus sont ceux qui ont déclaré en moyenne le moins bon état de santé.

16 juil. 2013, 14:31
La tension autour de la politique hospitalière n'est pas près de baisser.

Mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade. L'adage est confirmé par une étude de l'Office fédéral de la statistique publiée mardi. En 2011, les plus bas revenus sont ceux qui ont déclaré en moyenne le moins bon état de santé et qui renoncent le plus facilement à des soins pour des raisons financières. Un cercle infernal.

La part des sondés déclarant une santé auto-évaluée pas bonne est presque deux fois plus grande (31% contre 17%) parmi les personnes à risque de pauvreté que parmi celles dont le revenu est plus élevé. L'écart est encore plus net (38% contre 18%) pour les personnes souffrant de privation matérielle, quatre fois moins nombreuses et au dénuement plus prononcé.

Il s'agit d'un cercle infernal: la fragilité sociale est à l’origine d’une moins bonne santé mais celle-ci peut aussi engendrer des difficultés à acquérir un revenu suffisant. L'injustice est néanmoins moins flagrante s'il s'agit de problèmes de santé de longue durée (écarts respectifs de 41% contre 31% et 45% contre 32%).

Plus on est pauvre, plus on renonce aussi à se faire soigner. Les personnes à risque de pauvreté font 2,5 fois plus souvent que les autres une croix sur des consultations médicales ou dentaires (10% contre 4%). L’écart est encore plus net en cas de privation matérielle (32% contre 4%). Résultat: leur état de santé est au final moins bon.

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