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Loue studio contre... pipe!

Certains propriétaires profitent de la crise et, contre un logement, proposent un nouveau type de troc. «Libération» a testé quelques annonces sur Paris. Comment en hébergeant un site en Suisse, ce nouveau commerce du sexe échappe aux poursuites... (Tiré de Libération du 6 février 2008)

07 févr. 2008, 14:28

Il a rappelé une heure avant pour s’assurer que nous serions bien au rendez-vous, a ouvert la porte de son appartement en souriant, a offert un verre au salon, puis s’est assis, le sourire toujours aux lèvres et les yeux vissés sur nous. Antoine (1), 47 ans, haut fonctionnaire, est bavard et disert sur la «colocation» qu’il propose. «Confort», «calme», «indépendance»… «C’est un quartier agréable. Et vous aurez votre chambre.» Mais ce dont Antoine aimerait surtout parler, c’est des contreparties qu’il attend de sa colocataire. «Se promener nue le plus souvent possible. Ecarter les jambes sur le canapé pour m’exciter. Pas de contrainte de fréquence pour les rapports sexuels, mais faudra pas se foutre de ma gueule non plus. Au début, je risque d’avoir envie souvent.» Voilà environ deux ans qu’Antoine recrute ainsi des colocataires, via une annonce sur le site Internet Missive, à laquelle nous avons répondu. Pas de...

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