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«Le menteur écrit son propre rôle»

Le mensonge nous est naturel mais il n'est pas une fatalité, explique Michel Fize, pour qui il existe toujours une autre voie.

07 févr. 2008, 14:14

«Je pense, donc je mens.»

Le mensonge est inhérent à la nature humaine, il découle de notre capacité même d’organiser des idées. Rares sont les individus qui n’y recourent pas au moins une fois dans une journée.


Est-ce pour autant une fatalité?


Non, affirme le sociologue français Michel Fize, qui décortique ce mécanisme dans son nouvel essai «Les menteurs - Pourquoi ont-ils peur de la vérité?».
Lui qui a le réflexe de la sincérité plutôt que celui du mensonge, plaide en faveur de relations humaines plus sincères.


Qu’est-ce qui nous pousse à mentir?


Les raisons sont de deux ordres, la faiblesse et la volonté de puissance. Le mensonge de faiblesse, c’est par exemple celui de l’enfant qui vient de casser le beau vase de sa maman et qui accuse le toutou qui sommeille tranquillement dans son coin. C’est un mensonge de défense, pour ne pas être puni. L’enfant ment...

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