Le Bangladesh a justifié hier sa décision de décliner l'aide de pays étrangers après l'effondrement d'un immeuble abritant des ateliers de confection travaillant pour de grandes firmes occidentales. La catastrophe survenue au Rana Plaza, à Savar, dans la banlieue de la capitale, a fait au moins 387 morts et un millier de blessés graves, en majorité des femmes.
Hier, le gouvernement devait répondre à de multiples critiques, mis en demeure par les sociétés d'habillement européennes ou américaines d'améliorer la sécurité des travailleurs du textile et accusé par les familles des victimes d'avoir refusé l'aide de secouristes étrangers.
Il a annoncé un plan d'inspection des usines. Mais il a récusé les accusations de négligence dans les opérations de sauvetage et de récupération des corps ensevelis sous des tonnes de béton et d'acier.
"Nous n'avons pas éprouvé la nécessité de faire appel à l'aide étrangère d'urgence parce que notre dispositif de secours...