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L’amiante suscite l’émoi au Tessin

Après l’annonce de plusieurs décès suspects, syndicats et survivants exigent plus de transparence de la part de la Suva.

15 oct. 2019, 00:01
Streikfuehrer Gianni Frizzo spricht an der Belegschaftsversammlung in den SBB-Werkstaetten in Bellinzona, am Freitag, 28. Maerz 2008. Die Cargo-Angestellten in Bellinzona haben das Angebot der SBB-Spitze an der Versammlung vom Freitag als beschaemend bezeichnet. Sie beschlossen in der Folge einstimmig eine Fortsetzung des seit drei Wochen andauernden Streiks. Kritisiert wurde von der Belegschaft vor allem der Vorschlag der SBB-Geschaeftsleitung, wonach nur der Unterhalt der aelteren Lokomotive-Typen in Bellinzona bleiben soll. (KEYSTONE/Karl Mathis) SCHWEIZ SBB CARGO STREIK

Plusieurs décès dus à l’amiante suscitent actuellement l’émoi au Tessin. Les personnes ayant perdu la vie étaient, notamment, d’anciens employés des ateliers CFF, à Bellinzone.

Récemment, des ex-collaborateurs de ces ateliers ont reçu une lettre de la Suva (caisse nationale d’assurance accident) expliquant, en substance, que les contrôles liés aux éventuelles conséquences de l’amiante allaient être réduits. «J’ai moi-même reçu un courrier, pas signé, dont la seule référence est le siège de la Suva, à Lucerne. On m’y dit que comme je ne fume pas, je peux désormais passer un scanner tous les cinq ans, alors que jusqu’à maintenant, je le faisais annuellement», indique Gianni Frizzo, ancien président du syndicat du personnel et représentant historique de l’association Giù le mani dalle officine, qui a travaillé aux ateliers de Bellinzone entre 1979 et 2016.

En effet, depuis 2012, l’assureur accident invite les travailleurs potentiellement exposés à l’amiante, âgés de 55...

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