Prévention des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers, traitement du diabète, amélioration de la fonction respiratoire et de l’obésité... dans le domaine de la santé, l’activité physique possède de nombreuses vertus. Pratiquée selon les directives en vigueur, elle permettrait de réduire la mortalité prématurée de près de 30%. Et pourtant moins d’un Français sur deux s’y adonne.
Recommandations et études internationales à l’appui, une expertise collective de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), rendue publique mardi, dresse un état des lieux des connaissances dans ce domaine et livre ses recommandations.
Une étude prospective publiée fin 2007 et portant sur 250.000 personnes montre qu’une pratique à un niveau voisin de celui des recommandations «entraîne une réduction du risque de mortalité prématurée de l’ordre de 30%», a résumé Charles-Yannick Quezennec, expert et rapporteur.
«L’augmentation précoce de l’activité physique a notamment un effet favorable sur la prévention des...
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L'exercice physique indispensable à la santé, selon l'INSERM
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