Trois études révèlent un intérêt dans la prévention de certaines maladies.
Faut-il, dans de telles conditions, élargir la prescription d'aspirine dans le cadre de la prévention et du traitement du cancer? La question va sans doute être soulevée par les autorités sanitaires, après la publication de ces résultats. A ce jour, une telle pratique n'est pas courante, s'agissant d'un médicament dont les effets secondaires, et notamment le risque hémorragique, sont connus depuis longtemps.
L'aspirine, ou acide acétylsalicylique, est une molécule antalgique, anti-inflammatoire, antiagrégant plaquettaire (elle augmente la fluidité du sang).
L'action anticoagulante de l'aspirine est un atout utilisé en cardiologie pour réduire le risque cardiaque, mais entraîne un risque bien documenté d'hémorragies, notamment digestives. Des recommandations devront préciser les personnes à risques de cancer ou de métastases pour lesquelles le bénéfice de l'aspirine serait supérieur aux risques. Ce travail confirme la réduction des métastases pour plusieurs cancers étudiés.