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Du pesticide dans des tampons hygiéniques

Cinq tampons hygiéniques sur onze contiendraient des résidus potentiellement toxiques, selon un magazine de consommateurs français. A des niveaux plutôt faibles, mais personne ne peut aujourd'hui en exclure la dangerosité. Certains protège-slips contenaient même des pesticides.

24 févr. 2016, 07:39
Cinq tampons sur onze analysés contenaient des substances potentiellement toxiques.

Le magazine français 60 millions de consommateurs pointe la présence de résidus "potentiellement toxiques" - dioxines, glyphosate et d'autres pesticides - dans les tampons et protections féminines. Il demande aux pouvoirs publics d'imposer des contrôles plus rigoureux. "Les niveaux relevés sont faibles", admet la revue de l'institut national de la consommation, mais certaines de ces substances sont soupçonnées d'être des perturbateurs endocriniens, et les données scientifiques manquent pour évaluer le risque pour les femmes, selon lui.

La présence de résidus de substances potentiellement toxiques a ainsi été détectée dans cinq des onze protections féminines analysées par 60 millions de consommateurs. Le magazine fait notamment état de "traces de dioxines dans deux tampons périodiques de grandes marques, sur trois testés".

"Innocuité prouvée"

Par ailleurs, indique-t-il, des "résidus de glyphosate", ingrédient chimique utilisé dans les désherbants, dont le Roundup, "ont été trouvés dans des protège-slips d'une marque qui se revendique pourtant bio". Au vu de ces résultats, l'INC "alerte les pouvoirs publics et demande la mise en place d'une réglementation spécifique pour les protections féminines, imposant une plus grande transparence et des contrôles plus rigoureux ainsi qu'un étiquetage de la composition".

Sollicité par l'AFP, le groupe américain Procter and Gamble, le fabricant des tampons Tampax et des serviettes hygiéniques Always, a affirmé mardi soir "l'innocuité prouvée" de ses produits incriminés par 60 millions de consommateurs.

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