Dix-sept boîtes de médicaments. Deux auxquelles il manque une pilule. Toutes périmées. D'un coût total de près de 1000 francs. Voilà le triste colis découvert il y a peu chez un patient valaisan qui achetait ses médicaments par correspondance. L'exemple éclaire d'une lumière crue les conséquences d'une pratique qui, sous prétexte d'économies, peut gravement nuire à la santé. Consciente du problème, la Société valaisanne de pharmacie (SVPH) monte au créneau et lance une campagne de prévention des risques générés par la vente de médicaments par correspondance. Cette action verra 500 affiches placardées dans les pharmacies du canton et la distribution de 11 000 papillons dont 3000 dans le Haut-Valais. La SVPH a reçu le soutien de trois grandes entreprises pharmaceutiques, Mepha, Novartis et Sandoz. La campagne vise aussi à diminuer les pertes d'emplois dans la branche, 45 postes en Valais les deux dernières années.
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Cri d'alarme des pharmaciens
La vente par correspondance comporte des risques. La Société valaisanne de pharmacie lance une campagne de mise en garde intitulée: «Ne mettez pas votre santé dans une enveloppe.»
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