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Adopter une meilleure hygiène de vie pour éviter Alzheimer

Une étude publiée lundi affirme que des millions de cas d'Alzheimer pourraient être évités si les patients changeaient leur hygiène de vie.

15 juil. 2014, 07:43
Eine Frau raucht am 21. Juni 2008  in Erfurt eine Zigarette. Die Gesundheitsminister von Bund und Laendern beraten am Freitag, 5. September 2008, ueber das Rauchverbot in Gaststaetten. (AP Photo/Jens Meyer)  --- A woman smokes a cigarette in Erfurt, Germany, on Saturday, June 21, 2008. (AP Photo/Jens Meyer)

Des millions de cas d'Alzheimer pourraient être évités si les patients changeaient leur hygiène de vie. Ce facteur est déterminant concernant les risques d'être atteint par cette dégénérescence cérébrale, affirme une étude publiée lundi.

Les experts estiment que la maladie d'Alzheimer, une maladie neurologique complexe liée à l'âge, pourrait être influencée à la fois par les gènes et par l'environnement.

Avec le boom de la population et l'augmentation de la durée de vie, l'on considère que 106 millions de personnes seront atteintes d'Alzheimer en 2050 contre 30 millions en 2010, selon des estimations réalisées en 2007.

L'étude, menée par Carol Brayne, professeure de santé publique à l'université de Cambridge, s'est intéressée à sept facteurs de risque ayant un lien avéré avec la maladie: diabète, hypertension et obésité apparues en milieu de vie, inactivité physique, dépression, tabagisme, et faible niveau d'éducation.

En réduisant chacun de ces facteurs de risque de 10%, il serait possible de réduire l'étendue d'Alzheimer de 8,5% d'ici 2050, et d'éviter ainsi neuf millions de malades.

Modèle mathématique

En 2011, certains spécialistes considéraient qu'un cas sur deux d'Alzheimer pouvait être évité grâce à des changements dans l'hygiène de vie et le bien-être personnel. Cet avis est relativisé par la nouvelle étude qui estime que cette proportion est trop élevée, étant donné que certains des facteurs de risque se recoupent.

Par exemple, le diabète, l'hypertension et l'obésité sont liées à l'inactivité physique, et tous sont influencés par le niveau d'éducation.

L'article, publié dans la revue "The Lancet Neurology", est un modèle mathématique fondé sur la notion que les sept facteurs de risque sont les causes plutôt que de simples liens statistiques - une hypothèse très souvent discutée en médecine.

"Bien qu'il n'y ait pas un seul moyen d'éviter la démence, nous serions capables de réduire les risques d'en être victimes lorsque l'on est âgé", a déclaré Mme Brayne.

"Nous savons que bon nombre de ces facteurs sont bien souvent liés. Si l'on s'attaque simplement à l'inactivité physique, par exemple, l'on pourrait réduire les niveaux d'obésité, d'hypertension, de diabète, et éviter la démence à certaines personnes, tout en leur procurant une meilleure santé en tant que seniors. C'est gagnant gagnant".

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