il aurait dû s’intituler «Téléphone immobile», un jeu de mots comme un clin d’œil narquois à une époque hyperconnectée. Son éditeur lui a préféré «Le rayon bleu». A contrecœur, Slobodan Despot s’est finalement incliné car on n’impose rien à Gallimard. Mais le téléphone reste bel et bien le principal protagoniste du second roman de l’écrivain helvético-serbe. Un appareil de bakélite noire dont il a eu une vision très claire un beau matin.
Danger occulté
Après «Le miel» paru en 2014, qui avait pour toile de fond le conflit serbo-croate, l’auteur reparle de la guerre, nucléaire celle-là. Une menace...