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Un éclair littéraire sur la guerre nucléaire

Après «Le miel» en 2014, Slobodan Despot signe un nouveau roman à succès. «Le rayon bleu» vient de remporter le prix Casanova 2017. Rencontre avec un auteur qui aime jouer les éveilleurs.

03 janv. 2018, 00:01
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il aurait dû s’intituler «Téléphone immobile», un jeu de mots comme un clin d’œil narquois à une époque hyperconnectée. Son éditeur lui a préféré «Le rayon bleu». A contrecœur, Slobodan Despot s’est finalement incliné car on n’impose rien à Gallimard. Mais le téléphone reste bel et bien le principal protagoniste du second roman de l’écrivain helvético-serbe. Un appareil de bakélite noire dont il a eu une vision très claire un beau matin.

Danger occulté

Après «Le miel» paru en 2014, qui avait pour toile de fond le conflit serbo-croate, l’auteur reparle de la guerre, nucléaire celle-là. Une menace sourde d’autant plus comminatoire qu’on la sous-estime. «C’est un danger tellement énorme qu’on ne peut pas le regarder en face», commente celui qui est aussi traducteur et éditeur. «Aujourd’hui, l’arme atomique est utilisée comme une menace dans un contexte beaucoup moins institutionnalisé que du temps de la guerre froide.» Le constat...

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