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Suisse-UE: éviter l’escalade

L’équivalence boursière est tombée hier, mais l’ambiance n’est pas aux cris de guerre, sauf à l’UDC. La Bourse suisse s’est accommodée de la situation et a fait aussi bien que les autres, mais des doutes émergent.

02 juil. 2019, 00:01
ARCHIVE - The stock exchange equivalence of the Swiss Exchange Six ends on Sunday, June 30, 2019. This marks a new level of escalation in the relationship between Switzerland and the EU. ---- Menschen bewegen sich vor dem Logo der SIX Group, aufgenommen am Mittwoch, 21. Maerz 2018, in Zuerich. (KEYSTONE/Ennio Leanza) SCHWEIZ BOERSE SIX SWISS EXCHANGE

Ce n’était pas la panique sur les marchés boursiers, hier, pas la panique non plus dans les officines politiques. Et pourtant ce jour a marqué la fin de la reconnaissance boursière réciproque entre l’Union européenne et la Suisse. L’UE a mis en œuvre la menace qu’elle faisait planer au cas où la Suisse n’aurait toujours pas signé l’accord-cadre institutionnel et celle-ci a appliqué la riposte prévue.

Cela ressemble à une déclaration de guerre, mais les cris de guerre ne résonnent pas encore. Il faut dire que, côté européen, tous les regards sont tournés sur la nomination de la nouvelle Commission européenne, qui s’avère scabreuse. Et, côté suisse, beaucoup cherchent à éviter une escalade des mesures de rétorsion, qui refroidirait durablement les relations entre la Suisse et l’UE.

L’UDC crie au chantage

Sauf à l’UDC bien sûr. «Une ère glaciaire de nos rapports avec l’UE serait bienvenue en cette période...

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