Ce n’était pas la panique sur les marchés boursiers, hier, pas la panique non plus dans les officines politiques. Et pourtant ce jour a marqué la fin de la reconnaissance boursière réciproque entre l’Union européenne et la Suisse. L’UE a mis en œuvre la menace qu’elle faisait planer au cas où la Suisse n’aurait toujours pas signé l’accord-cadre institutionnel et celle-ci a appliqué la riposte prévue.
Cela ressemble à une déclaration de guerre, mais les cris de guerre ne résonnent pas encore. Il faut dire que, côté européen, tous les regards sont tournés sur la nomination de la nouvelle Commissi...