Une loi c’est fait pour être respectée, pas abolie
Le 26 septembre 2021, la Suisse s’est vêtue des couleurs de l’arc-en-ciel pour célébrer l’acceptation du mariage pour tous, entré en vigueur ce 1er juillet 2022.
En conférant les mêmes droits à toutes les personnes mariées, qu’elles soient de même sexe ou non, la loi s’adapte à une société dont la définition du couple et de la famille tend vers de plus en plus de fluidité.
Si la campagne pour le mariage pour tous a donné lieu à un grand mouvement de solidarité, elle a aussi offert un espace de parole privilégié aux voix réfractaires et parfois violentes. A celles dont les valeurs ne correspondent pas à cette nouvelle loi.
Or une loi est une loi et doit, par définition, être respectée, qu’elle corresponde à notre vision du monde ou non. Donc pour le mariage pour tous, on est bon, affaire classée.
Pourtant, à un océan de nous, tout un pays prouve ces derniers jours qu’une loi n’est jamais immuable. En révoquant le droit à l’avortement, les Etats-Unis renient un droit que l’on pensait fondamental. Un océan nous sépare mais il suffit de deux initiatives visant à limiter l’avortement et pour lesquelles des signatures sont récoltées en ce moment, en Suisse, pour réduire ce fossé.
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