«Bon, il a juste sifflé hein», «Oh t’as pas d’humour!», «Mais tu devrais être flattée qu’on te regarde!» Alors non, se faire mater par un groupe d’hommes au regard insistant n’est pas flatteur. C’est même plutôt flippant. Et oui, les femmes savent encore faire la différence entre séduction et comportement irrespectueux.
Il est grand temps de reconnaître que certaines attitudes sont tout simplement inacceptables et qu’elles ont longtemps été admises, sous couvert de drague. Nous-mêmes en tant que femmes avons mis du temps avant d’oser nous indigner de certaines situations.
Et comme souvent, l’information, c’est la clé. Et ça, AVAH (Association valaisanne contre le harcèlement) l’a compris. En créant une charte destinée aux lieux festifs valaisans, elle rend les signataires attentifs au fait que le harcèlement peut prendre diverses formes et que ses victimes ont besoin d’un espace où elles se sentent en sécurité.
D’eux mêmes, 19 festivals, salles de concert et autres événements festifs ont adhéré à la démarche. Un joli score pour dire que la charte a été lancée en février 2022. On espère à présent que les bars et les boîtes leur emboîtent le pas et que le monde de la nuit devienne enfin un lieu où l’on peut baisser la garde, un peu.
Pour nous contacter, vous pouvez écrire à redaction@lenouvelliste.ch