Le cyclisme, ses contrariétés et ses vocations

Des étapes du Tour de France en Suisse, le Tour de Romandie et le Tour de Suisse, en Valais, notamment, le Tour du Pays de Vaud, bientôt, le Dauphiné, voilà peu, le Giro, peut-être un jour, sans compter les innombrables courses nationales et les cyclosportives, notre région regorge d’événements sportifs. On le doit au terrain de jeu accidenté, bien sûr. Mais aussi au dynamisme des organisateurs locaux.

Bien sûr, une épreuve cycliste engendre de nombreux désagréments qui ne sont pas toujours – pas souvent, même – bien compris par la population. A Echallens, par exemple, ville étape du Tour de Romandie, un collectif s’est insurgé vis-à-vis des moyens investis et des perturbations, justement. C’est compréhensible au sein de villes déjà engorgées par le trafic.

Mais au-delà de l’événement sportif et de son chaos urbain, l’accueil de telles étapes est surtout une source de motivation, quasi une révélation pour de nombreux jeunes tentés, derrière, de monter sur un vélo. Que le cyclisme reste un loisir, pour les uns, ou qu’il devienne un métier, pour les autres, le Tour de France, le Tour de Romandie et les autres sont autant de vocations pour nos enfants.

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