Dans le Haut-Valais, des acteurs culturels s’agitent en sourdine dans la presse. Ils seraient défavorisés face au Bas. Dans le choix des dossiers, dans le montant des subventions, dans l’intérêt qui leur est porté.
Le canton réagit et publie les chiffres détaillés. Surprise, le Haut a touché proportionnellement plus que le Valais romand ces cinq dernières années. C’est fâcheux.
Mais non, ce n’est pas une défaite du Haut. Et c’est encore moins une victoire du Bas. C’est simplement le témoignage d’une cohésion qui se fragilise de plus en plus.
Les artistes haut-valaisans se sentent-ils lésés dans certains choix? Evidemment. Et ils auront raison. Au même titre qu’une musicienne bas-valaisanne qui, face à un refus, se retrouve réduite à son désespoir. Les moyens sont modestes. Mais ils permettent à un tissu d’exister.
Les calculs d’apothicaire n’apportent rien.
La culture, c’est la merde. Pour tout le monde. Mais surtout pour ceux qui en vivent. Donc serrez-vous les coudes. Et parlez d’avenir. No culture, no future, non?
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