Afin de compléter l’offre estivale du Mont-Fort, Téléverbier et Nendaz Veysonnaz RM proposent désormais deux parcours de via ferrata au col des Gentianes. Initié en 2014, le projet, dont le budget s’est élevé à 150 000 francs, a été inauguré mercredi après dix mois de travaux. «C’est toujours prenant de voir l’aboutissement d’un projet que l’on a porté, et surtout dans une ambiance si conviviale. Les gens apprécient ce cadre et l’accessibilité de cette nouvelle via ferrata», explique Lionel May, directeur technique de Téléverbier, lors de l’inauguration.
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L’installation a été inaugurée mercredi. © Alain Michellod
Située à plus de 3000 m d’altitude, cette nouvelle via ferrata est accessible depuis les Gentianes, à la sortie des deux téléphériques. Totalement gratuite, elle peut également se vanter d’être l’une des plus hautes via ferrata valaisannes. Avec 900 échelons, 800 m de câbles et un pont de singe de 28 m, elle promet des sensations fortes.
Raphy Bornet, responsable du secteur Siviez pour NVRM
Deux parcours y sont proposés: un premier plus facile, «l’Edelweiss», et un second pour les plus aventureux, «l’Androsace». Tous deux débouchent sur un impressionnant sommet, le Mont de Cion. Courageux, Raphy Bornet, responsable du secteur Siviez pour les remontées mécaniques de Nendaz et de Veysonnaz (NVRM), a choisi de s’engager sur la voie la plus difficile: «C’était ma seconde via ferrata et j’en ai eu une très bonne impression. Elle reste relativement accessible et la principale difficulté réside dans deux passages en surplomb. Malgré le brouillard, le panorama au sommet était éblouissant avec une vue sur le Mont-Gelé et le Grand Combin.»
En savoir plus: Le site de la via ferrata des Gentianes
Objectif: dynamiser le secteur Mont-Fort
Les deux sociétés de remontées mécaniques ont deux autres projets, en plus de ces via ferrata, pour amener toujours plus de personnes dans le secteur Mont-Fort: la construction d’une tyrolienne et d’un téléski. Mais ces deux initiatives sont encore à un stade embryonnaire puisqu’aucune mise à l’enquête n’a encore été faite. «Nous voulons dynamiser la fréquentation des remontées mécaniques dans ce secteur notamment l’été», conclut François Fournier, directeur de NVRM.
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Velia Ferracini