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Sur leurs motoneiges, ils ont défié la pesanteur

Comptant pour le championnat suisse de motoneige, la 8e édition de l’International Snowcross a livré son lot de sensations fortes. Trois spectateurs ont testé le parcours…

25 févr. 2018, 14:16
Trente-et-un pilotes étaient au départ de l’épreuve d’Anzère, qui figure au calendrier du championnat suisse de motoneige. Les conditions de course sur le circuit du Tsalan étaient idéales.

Une pause entre deux courses du championnat suisse de motoneige, samedi après-midi sur les hauts d’Anzère. Et cette phrase, lâchée au cœur d’un groupe d’amis, qui verre de blanc, qui bière à la main. «Ça, c’est un truc que j’aimerais bien essayer…» 

On se retourne. On prend l’auteur au mot, on hèle Alexis Favre, président du comité d’organisation de ce 8e International Snowcross. Qui valide. Daniel Moret pourra donc s’essayer à la motoneige. Deux tours, sur le circuit du Tsalan et ses bosses à couper le souffle, vagues de neige au-dessus desquelles volent les pilotes du championnat suisse. «Oui, mais on va pas décoller comme eux, quand même?» Sourire d’Alexis Favre. En gros, ça dépendra un peu de l’envie du moment du pilote… 

Un trip en motoneige en Finlande

Daniel Moret ne sera pas seul en piste. Son pote Francesco Loprette, martignerain comme lui, tentera lui aussi l’aventure. Qui ne sera pas une première à proprement parler pour lui qui a déjà fait un trip en motoneige sur les lacs de Finlande avec sa copine. Mais là, ce ne sera vraisemblablement pas la même limonade. On laisse passer une course encore, interrompue notamment par un télescopage de deux concurrents – heureusement sans gravité.

 

De spectateurs, Daniel Moret, Caroline Golliard et Francesco Loprette ont pu se muer en acteurs de la journée et tester la motoneige sur le circuit du Tsalan. Et ils ont aimé ça!

Dans l’intervalle, on se dit qu’il faudrait aussi une fille. On approche un groupe de jeunes femmes. Chou blanc au premier abord: sorties avec des pilotes, elles connaissent déjà la maniclette. Et puis elles se rappellent que, quelques pas plus loin, leur amie Caroline Golliard, de Charrat, avait dit que l’envie de tester la motoneige la titillait.

«Ils assurent, ces types»

Les trois spectateurs passent un casque, deviennent acteurs l’espace de deux tours de circuit. Quelques minutes durant lesquelles, confiera la jeune fille, «le pilote devient ton meilleur copain». Parce que les pilotes, justement, n’y sont pas allés de main morte sur la poignée des gaz. «Waouw! Je pensais qu’on ferait un petit tour tranquille, mais il n’y va pas pour rigoler!», s’enthousiasme Francesco, ravi par les 800 cm3 développés par la machine. «C’est magnifique! Et effectivement, ça n’a rien à voir avec de la promenade touristique... Ils assurent, ces types!» 

A côté, son pote Daniel a lui aussi la banane. L’expérience a été à la hauteur de ses attentes. «C’était pas une balade de santé; je décollais tout seul!» Caroline l’avoue également: «Les sauts, c’était le plus impressionnant. Franchement, c’était génial!» Pourtant, Damien Debons, caissier de la manifestation mué pour l’occasion en pilote de biplace, l’avouera: il a sauté «avec un peu de retenue», lui qui a quatre ans de compétition dans les bras. 

Et la course, tiens, justement? Elle a vu les victoires du Fribourgeois Rudy Liaudat (élites), du Vaudois Dylan Allemann (amateurs), du Bernois Marc Frei (seniors) et de la Vaudoise Samantha Gilliéron (Trélex). 

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