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Zagreb n'est pas une fille facile

Un clin d'oeil à la capitale, quelques mois avant son intégration à l'Union européenne

16 nov. 2012, 00:01
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Cette aura dorée qui lui colle à la peau, elle la doit sans doute à son ancienne appartenance au vaste fief austro-hongrois, jusqu'en 1918. Avant même de la rencontrer, on imagine la belle sur une impériale photo de famille, aux côtés de Vienne, Prague ou Budapest, prenant une pose aristocratique sous l'aigle à double tête. Après tout, si François Joseph a si fastueusement habillé les princesses du Danube, pourquoi aurait-il négligé Zagreb? Au motif qu'elle ne serait baignée que par l'un de ses affluents?

Force est de constater qu'on peine à lui reconnaître d'emblée la prestance des capitales précitées. Ce qu'elle expose d'abord, c'est le triste dress-code imposé par l'Etat socialiste yougoslave. Dommage que son président - l'un des fondateurs du mouvement des non-alignés - ne se soit pas distancié des modèles totalitaires de l'époque. Tito s'est conformé au patron, affublant sa Novi Zagreb de la peu seyante coupe soviétique....

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