Vingt ans après le massacre de Srebrenica qui a précédé la fin du conflit intercommunautaire de Bosnie (1992-95), ce pays balkanique, un des plus pauvres d'Europe, est figé dans ses divisions. Il reste à la traîne des candidats à l'adhésion à l'Union européenne.
Après une période d'ébauche de construction d'un Etat viable - au forceps et sous la pression de la communauté internationale -, sur les ruines d'un conflit qui a fait 100 000 morts, la Bosnie n'a pas trouvé de formule pour rassembler son peuple.
Musulmans (40%), Serbes (30%, chrétiens orthodoxes) et Croates (10%, chrétiens catholiques...