Trois semaines après l’attentat de Berlin, les dirigeants allemands se sont plongés dans un débat sécuritaire tendu. Celui-ci est avivé par la montée du parti populiste et xénophobe Alternative pour l’Allemagne (AfD), mais aussi par les premiers éléments de l’enquête sur l’auteur de l’attentat de Berlin. Ceux-ci révèlent comment le terroriste tunisien a pu adopter pas moins de 14 fausses identités avant d’être repéré pour escroquerie aux assurances sociales.
L’enquête montre aussi que la dangerosité de ce dernier avait clairement été identifiée par les services de police et de renseignement qui n’ont cependant jamais trouvé la preuve qu’il se préparait à attaquer.
Quota annuel
Pendant ce temps, les Allemands gardent la tête froide. Jeudi dernier, la première chaine publique de télévision ARD a publié son grand sondage politique mensuel, qui révèle que 73% des Allemands s’estiment en sécurité dans leur pays, contre 26% qui pensent le contraire.
Cette tendance se...