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Vienne se retrouve entre le marteau et l’enclume

L’Autriche présente les priorités de sa présidence européenne, axées sur la lutte contre l’immigration clandestine. A l’échelle de l’UE, pas à la frontière allemande.

04 juil. 2018, 00:01
epa06849076 Austria's Chancellor Sebastian Kurz speaks at the end of a night of negotiation on migration during an European Council summit in Brussels, Belgium, 29 June 2018. EU countries' leaders met on 28 and 29 June for a summit to discuss migration in general, the installation of asylum-seeker processing centers in northern Africa, and other security- and economy-related topics including Brexit.  EPA/OLIVIER HOSLET BELGIUM EU COUNCIL SUMMIT

«L’Europe qui protège.» La devise qu’a choisie l’Autriche pour sa présidence semestrielle de l’Union européenne, qui a débuté le 1er juillet, en dit long sur ses intentions, avant tout axées sur le renforcement des frontières extérieures de l’Union européenne, afin de lutter contre l’immigration illégale. Mais les petits arrangements interallemands menacent ses ambitions.

Le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a présenté, hier, devant les eurodéputés, le programme européen de son gouvernement de coalition entre les conservateurs de l’ÖVP et les extrémistes de droite du FPÖ.

«Fossés creusés»

«Nous sommes pro-européens», a-t-il néanmoins assuré, en affichant la volonté de son pays de jouer le rôle d’un «constructeur de ponts» tous azimuts, alors que «le paysage politique international devient imprévisible» et que «des fossés se sont creusés», ces dernières années, au sein même de l’UE.

Le plus profond d’entre eux, sans doute, concerne la politique de migration et d’asile. Sebastian Kurz espère le...

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