Ursula von der Leyen, l’Allemande que les leaders des Vingt-Huit souhaitent installer à la présidence de la Commission européenne, le 1er novembre, a lancé une vaste offensive de charme au Parlement européen, qui devra l’adouber, en principe, mardi. La ministre allemande de la Défense, une démocrate-chrétienne, a multiplié, hier, les rendez-vous avec les principaux groupes politiques représentés à Strasbourg, en vue de les amadouer. Son choix, en effet, n’est pas apprécié par tout le monde.
Les leaders des Vingt-Huit l’ont tirée de leur chapeau, dans le cadre d’un vaste marchandage. Le hic, en ce qui concerne von der Leyen, c’est que son choix doit être avalisé par le Parlement européen, à une majorité absolue de ses membres (376 sur 751). le vote de mardi pourrait être reporté en raison de la méfiance qu’inspire l’Allemande dans les rangs parlementaires, surtout socialistes et écologistes.
Deux raisons la sous-tendent. Les Vingt-Huit ont superbement...