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Une centrale sous observation

07 juil. 2012, 00:01

Alors que le gouvernement Ayrault n'a pas encore communiqué de calendrier sur la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim promise par François Hollande, le "gendarme" du nucléaire, André-Claude Lacoste, a déclaré que si " le radier (réd: la dalle de béton sous le réacteur) n'est pas épaissi d'ici à juillet 2013, on ferme ".

Auditionné par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ne faisait que répéter une échéance fixée pour Fessenheim dès juillet 2011. Le 28 juin dernier, l'ASN a publié l'ensemble des mesures qu'elle exige d'EDF pour renforcer ses centrales à la suite de la catastrophe de Fukushima. EDF ne veut pas que le doyen de ses réacteurs (Fessenheim 1 est entré en service il y a trente-cinq ans) soit fermé par l'ASN pour un défaut de sûreté, mais que le pouvoir politique prenne la responsabilité de la...

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