ats
Mais que s’est-il passé samedi 4 août à 17 h 40 sur l’avenue Simon-Bolivar, à Caracas? Les images ont été vues par tous: un président Maduro dont le discours est interrompu par une explosion, des troupes en défilé saisies de panique, une intervention télévisée du ministre de l’Information, Jorge Rodriguez, puis une autre du président pour montrer qu’il était indemne et accusant le président colombien d’être l’instigateur de l’attentat.
Les témoignages confirment la présence de deux drones qui ont explosé, l’un en l’air, l’autre sur la façade d’un immeuble. Le film des événements est d’autant plus difficile à reconstituer que l’une des premières choses que le pouvoir ait faite est de mettre en détention pendant trois heures les quelques journalistes qui couvraient l’événement et de confisquer les images qu’ils avaient prises.
Selon le ministre de l’Intérieur, «nous avons jusqu’à présent six terroristes et tueurs à gages arrêtés, plusieurs véhicules...