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Un symptôme du malaise militaire

L’attaque aux drones contre Maduro, samedi, a été revendiquée par un groupe de soldats.

07 août 2018, 00:01
In this photo released by China's Xinhua News Agency, security personnel surround Venezuela's President Nicolas Maduro during an incident as he was giving a speech in Caracas, Venezuela, Saturday, Aug. 4, 2018. Drones armed with explosives detonated near Venezuelan President Nicolas Maduro as he gave a speech to hundreds of soldiers in Caracas on Saturday but the socialist leader was unharmed, according to the government. (Xinhua via AP) Venezuela Maduro

ats

Mais que s’est-il passé samedi 4 août à 17 h 40 sur l’avenue Simon-Bolivar, à Caracas? Les images ont été vues par tous: un président Maduro dont le discours est interrompu par une explosion, des troupes en défilé saisies de panique, une intervention télévisée du ministre de l’Information, Jorge Rodriguez, puis une autre du président pour montrer qu’il était indemne et accusant le président colombien d’être l’instigateur de l’attentat.

Les témoignages confirment la présence de deux drones qui ont explosé, l’un en l’air, l’autre sur la façade d’un immeuble. Le film des événements est d’autant plus difficile à reconstituer que l’une des premières choses que le pouvoir ait faite est de mettre en détention pendant trois heures les quelques journalistes qui couvraient l’événement et de confisquer les images qu’ils avaient prises.

Selon le ministre de l’Intérieur, «nous avons jusqu’à présent six terroristes et tueurs à gages arrêtés, plusieurs véhicules...

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